Quelle est votre prochaine pensée ?

J’ai inventé un exercice très simple, inspiré d’une question d’Eckart Tolle, pour calmer vos pensées récurrentes.

pensée

Il repose sur une approche en 3 temps et une simple question : « quelle est votre prochaine pensée ? » Voici cet exercice avec un exemple anodin.

Les 3 temps de l’exercice

Pour clarifier votre pensée et prendre une décision, nos 3 temps de base sont nécessaires : faire une pause, réfléchir et décider. Dans la phase de réflexion se trouve souvent la prise de conscience du stimulus. Ici, ce stimulus est la pensée. Le troisième temps consiste à se décider… à simplement prendre conscience de la suivante et de recommencer jusqu’à ce que le vide ou une pensée positive s’ensuive.

1. Faire une pause et respirer

Dans un premier temps, faites une pause pour ralentir le rythme et prendre du recul sur vos pensées.

2. Prendre conscience de sa pensée

Puis, dans un deuxième temps, prenez conscience de votre pensée. Quelle est-elle ? Est-elle à l’intérieur ou à l’extérieur de vous ? Si elle est à l’intérieur, mettez-la à l’extérieur. Cela peut être difficile pour les personnes kinesthésiques, le K du VAKO. Elle doivent s’entraîner à ressentir leurs visions…

3. Respirez et posez-vous la question « Quelle est ma prochaine pensée ? »

Enfin, voici le dernier temps d’une boucle. Après avoir identifié votre réflexion actuelle, posez-vous cette question :

Quelle est ma prochaine pensée ?

D’autres questions sont possibles, telles que  : cette pensée est-elle utile ? Et si c’était vrai, quelle serait la conséquence ?

Et laissez la réponse venir à vous.

  • S’il y en a une, recommencez l’exercice. Placez-la à côté de la première. Faites une pause, respirez et reposez-vous la question.
  • S’il n’y en n’a pas, réjouissez-vous, vous avez arrêté l’autoallumage.

Normalement, au bout d’un certain temps, les pensées s’arrêtent ou deviennent positives. Néanmoins, s’il y en a plus de dix, notez les réponses et continuez l’exercice plus tard. Sinon, vous risquez de vous fatiguer.

Un exemple ? Je n’y arriverais jamais.

Prenons comme exemple une pensée extrêmement rare : « je n’y arriverais jamais ». Voici les pensées suivantes et leur localisation dans l’espace.

Je n’y arriverais jamais.

Cette pensée est sur mon côté gauche, à côté de mon oreille. Je la place devant moi en bas à droite. Et j’attends la suivante.

Ce n’est pas exact, tu viens de réussir à la changer de place.

C’est faux, trouve une pensée positive.

Je peux y arriver.

Je peux réussir ce qui est important pour moi.

Je peux me donner du temps pour réussir.

C’est la fin, je n’ai plus de pensées, c’est le vide. Elles sont devant moi, venues se placer les unes à la suite des autres, de ma droite à ma gauche, comme des petites balles roses sympathiques. En conclusion, j’ai remplacé la croyance « je n’y arriverai jamais » par « je peux me donner du temps pour réussir ».

Pour aller plus loin

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Huit concepts de base des thérapies brèves

Cet article détaille huit concepts très simples, compréhensibles par tous concernant la (psy)thérapie. Ils concernent les relations, le vécu (événement, sensation et comportement) et le référentiel intérieur (croyance, qualité, besoin et vision).

Huit conceptsExplorons-les, de la réalité à la vision de notre vie en fonction du passé. Vous pourrez en déduire votre point à améliorer et choisir la méthode la plus adaptée à votre chemin de croissance.

Quel est l’objectif de la psythérapie ?

La psythérapie vous aide à réagir « sainement » face à un événement appelé stimulus. Celui-ci est externe, quand il provient de l’univers ou d’une relation humaine, ou interne, quand il vient de l’intérieur de vous, d’une pensée plus ou moins fugace. Cette pensée est très importante, car comme le dit Epitecte :

Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les opinions qu’ils en ont.

En effet, nous ne sommes pas responsables des événements, mais de la manière dont nous y réagissons. La psythérapie est là pour vous aider.

Un modèle relationnel et réactionnel

Voici le dessin d’une réaction à un événement stimulus. C’est un « méli-mélo » partant de l’événement stimulus, passant par sensation et comportement pour aboutir éventuellement à un événement résultat, avec des allers retours possibles entre sensation, comportement et pensées.

vie intérieure

La « relation » est représentée par une personne sur le dessin. Elle évolue toujours dans le temps, étant plus ou moins bonne et agréable, comme celle entre Liz Taylor et Richard Burton et finissant toujours, par la mort de la relation ou d’un des deux protagonistes. En identifiant le stimuli, ce que vous observez dans vos relations et qui vous fait réagir, vous ferez la différence entre observation et croyance. Vous avancerez alors sur le chemin du non-jugement, de la bienveillance avec autrui. Comme le dit Krishnamurti :

Observer sans évaluer est la plus haute forme de l’intelligence humaine.

En fonction des « entrées » et des « sorties », il existe donc quatre processus possibles, en fonction de la nature de l’événement stimulus, interne ou externe, et de l’existence d’un événement résultat.

  • Quand vous vous réveillez le matin, pensez à votre journée et restez au lit, votre pensée n’a débouché sur aucun résultat palpable.
  • Quand vous répondez à une question que l’on vous pose, l’événement stimulus, la question, débouche sur un résultat, même si vous dites « Hein ? »
  • Vous pouvez ne pas réagir quand quelqu’un vous demande « ça va ? »
  • Enfin, vous pouvez agir suite à une pensée telle que « il est midi, il faut que je me lève ».

Explorons en premier lieu ce stimulus, l’événement présent ou passé. Nous nous occuperons des visions, des événements prévus dans votre tête, plus tard.

Les événements sont stimuli, résultats ou traumatisants

L’événement stimulus est souvent ce qu’une personne a dit ou fait, pas dit ou pas fait. Dans le dernier cas, c’est plus un non-événement qu’un événement, tout comme le non-anniversaire du lapin d’Alice au pays des merveilles. Ce peut aussi être un « cas de force majeur » où personne n’est responsable, la faute à « pas de chance ». Il sont traumatisants si votre corps réagit négativement à son évocation.

Sensations et comportements

Notre réponse au stimulus comprend les sensations corporelles et notre comportement. A moins que vous ne soyez toujours zen, votre corps vous envoie des signaux pour que vous réagissiez rapidement.

  • La sensation corporelle vous signale que quelque chose se passe qui est important pour vous. Elle peut être presque uniquement physique, comme la faim ou la soif ou plus psychologique, comme la colère ou la joie. Dans tous les cas, il se passe quelque chose dans votre corps, votre cœur bat plus vite, votre pouls s’accélère, vos hormones entrent en action…
  • Le comportement décrit la manière dont vous réagissez. Si l’on agite un chiffon rouge devant vous ou une tâche sur la moquette, quelle est votre réaction ? Ces « schémas comportementaux » sont orientés vie, quand vous vous faites du bien ou plutôt morbides dans le cas d’addictions, si vous fumez, vous droguez, avez des TOC ou faites des tentatives de suicide. Ils reflètent quelquefois un scénario de vie.

Avec le temps et la psythérapie, vous acceptez de plus en plus que ces sensations font partie de la vie et passent plus ou moins rapidement. C’est le cas des émotions primaires, qui sont orientées action et qui durent peu de temps. Si elles durent, méfiez-vous en…

Besoins, croyances et visions

Votre mémoire, votre référentiel interne est ce qui se passe dans votre tête, ce que vous avez retenu de votre vie passée, de vos traumatismes, cicatrisés ou non ou des événements que vous avez appréciés. Ces événements influent sur votre comportement et vos émotions, plus ou moins malgré vous. Explorons trois concepts de ce référentiel :

  • Les besoins vous motivent dans la vie et leur hiérarchie évolue dans le temps. Au début, les besoins de sécurité, d’espérer, de faire confiance, de paix, sont les plus importants. Puis viennent d’autres besoins, de valorisation, d’autonomie, d’apprentissage, de grandir et, enfin, de contribuer au bien-être d’autrui.
  • Les croyances sont un « condensé » des événements que vous avez vécus, comme des lunettes déformant quelquefois la réalité. Si, enfant, vous avez vécu la guerre , vous aurez tendance à vous sentir en insécurité, à croire « je suis en danger ». D’autres événements peuvent se résumer dans votre tête par « je suis nul », sauf, évidemment, si vous vous trouvez beau et que vous le valez « bien ».
  • Les qualités reflètent une image interne de vous-même, qui vous vous imaginez être dans le présent et dans l’avenir. Comme le disait Martin Luther King :

I have a dream today.

La manière dont vous réagissez indique à quelle étape du chemin vous vous situez. Si, suite à un événement, vous faites appel à vos croyances négatives et vous vous critiquez, vous avez encore du chemin à faire. Si vous êtes orientés action et à votre vision de l’avenir en faisant appel à vos besoins, vous avez avancé. Comment optimiser cette manière de réagir, pour qu’elle soit la plus adaptée au stimulus et à vos possibilités ? En choisissant une thérapie adaptée.

Quelle thérapie pour quel concept ?

Les traumatismes sont souvent à l’origine de ces croyances et des besoins. Ils peuvent être personnels ou  transgénérationnels, quand vous voulez inconsciemment rappeler une personne du système familial. Les méthodes les plus indiquées pour soigner vos traumas sont :

Différentes méthodes vous aident à pour prendre conscience de vos réactions :

Sinon, vous pouvez toujours utiliser différentes méthodes pour vous aider à vous différencier de vos émotions. Ces méthodes vous aident mais ne vous soignent qu’exceptionnellement. En voici quelques-unes parmi toutes celles appelées couramment « développement personnel ».

  • L’EFT utilise des tapotements sur des points d’acupuncture et des phrases bienveillantes.
  • La méditation porte votre attention sur votre respiration.
  • Le Focusing vous aide à entamer un dialogue avec vous-même.

Voici un schéma récapitulatif liant concepts et méthodes :

concept3

Revoyez les différentes étapes pour affiner votre choix psythérapeutique.

Sixétapes

TCC signifie Thérapie Comportementale et Cognitive et CBV Communication BienVeillante.

En conclusion, soignez votre comportement

Chaque jour nous donne l’occasion d’observer la manière dont nous réagissons à des stimuli, notre schéma comportemental. Restez conscient de vos pensées, vos croyances, vos besoins et vos visions. Soignez-les pour réagir de plus en plus « sainement ». Si vous n’y arrivez pas, cicatrisez vos traumas. Dans tous les cas, visez la thérapie brève la plus adaptée.

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Une histoire à écrire assis

Cette histoire, sur le thème de « la créativité et vous » lancé par « Out of the box », est proposée dans le cadre de la croisée des blogs du site  développement.org qui en organise régulièrement.

Imaginez-vous face à une feuille blanche. Rien n’est encore écrit dessus. Vous êtes attablé chez vous et vous avez fait le pari avec un ami que vous étiez capables d’écrire sur n’importe quel sujet. Il vous a proposé d’écrire sur la métamorphose des papillons en Amérique du Sud et vous avez relevé le défi.

Page blanchePeu importe le sujet, l’important est d’aller au plus profond de vous pour exprimer ce qui est vivant en vous, ce que vous pouvez imaginer dire, faire vivre dans la peau d’un papillon en Amérique du Sud.
Vous fermez les yeux et vous laissez votre imagination couler. Des images apparaissent comme sur un tableau de bord. Certaines sont à droite, d’autres à gauches. Certains sont en réalité des films en noir et blanc et d’autres en couleur. Elles peuvent même changer de place pour apparaitre plus proche.

Vous vous souvenez des séances de cinéma quand vous étiez complètement l’intérieur de la salle, pris par l’action, le bruit, la fureur, une course de voitures, de diligence ou des vieilles histoires de cow-boy et indien qui courent dans la plaine.

cinema
Quand vous étiez jeunes, vous y croyez, vous étiez complètement à l’intérieur de l’histoire, en transe. Vous vous identifiez au héros, à ces difficultés de rétablir l’ordre et la discipline dans un monde chaotique inexprimé. Vous-même, vous imaginiez une suite à ces événements : les enfants du héros, la paix s’instaurer dans la plaine. Au fur et à mesure que vous déroulez cette histoire dans votre tête, votre corps est de plus en plus détendu et vous êtes vous-même de plus en plus détendus, les images apparaissent dans votre tête, des sons retentissent et résonnent entre vos 2 oreilles.

sheriffVous laissez alors un film se dérouler dans votre tête à propos des papillons en Amérique du Sud. Vous imaginez la forêt vierge, vous voyez les arbres gigantesques, vous ressentez la chaleur de la forêt des images et différents animaux de la forêt amazonienne avec toutes ses couleurs, ses saveurs et ses sons. Vous sentez alors un flux d’énergie aller dans votre bras puis dans votre main.

ecrireVotre stylo commence à courir sur votre feuille blanche. Des mots apparaissent sur votre feuille et, de temps en temps, vous faites une pause. Et vous ressentez à l’intérieur de vous, dans votre ventre, ou dans votre bassin si les mots écrits sont justes, s’ils résonnent à l’intérieur de votre être. Continuez à écrire ainsi pendant plusieurs minutes en faisant des pauses éventuelles.

Visualisez ce que vous avez vu, ressentez à l’intérieur de vous si les mots résonnent juste à l’intérieur de votre corps.

Enfin, vous avez un petit signal corporel qui indique que c’est terminé. Vous sortez de transe et regardez ce que vous avez écrit. Vous avez réussi votre pari, ignorant ce que vous avez écrit.

Milton Erickson faisait de même quand il écrivait des articles pour un journal. Il se levait la nuit, mettait ses écrits dans une enveloppe pour l’envoyer au journal le lendemain. Il ne pouvait lui-même identifier l’article qu’il avait écrit. Visualisez votre histoire, sentez si elle est juste et, surtout, ayez du plaisir à la concrétiser.

Pour aller plus loin :

 Quelques livres à lire…

Si vous avez des remarques, laissez-moi un commentaire. Osez écrire…

Comment construire son lieu sûr en EMDR…

Cette technique, qui consiste à utiliser sa pensée pour aller bien, fait partie intégrante du protocole EMDR inventé par Francine Shapiro. Dans ce lieu, réel ou imaginaire, vous vous sentez en sécurité, à l’abri de tout, même éventuellement d’un besoin de soif bien naturel.Lieu sûrElle est utilisée en début de séance d’EMDR pour y revenir à la fin si la détresse est toujours présente. Voici le protocole et quelques exemples suivis de suggestions dérivées de la PNL et de l’hypnose.

Le protocole EMDR de Francine Shapiro

Elle le décompose en 4 étapes dans son livre cité en référence.

1. Construire et ressentir son lieu sûr

Commencez par une image positive. Cela peut-être un lieu réel ou imaginaire. La plupart du temps, les images de la nature sont les plus rassurantes, comme être allongé sur la plage au soleil ou marcher tranquillement dans la forêt. Certaines personnes ont besoin de se sentir vraiment en sécurité, sous la couette dans leur lit, chez eux, dans leur canapé. D’autres préfèrent des images où elles s’évadent, en lisant un livre ou en regardant une série à la télévision.

Faites profiter tous vos sens de cette image de sécurité et de calme intérieur et jouez sur le VAKO. Laissez venir à vous des sons, le chant des oiseaux ou le clapotis de la mer, des sensations, la chaleur du soleil ou la douceur de l’eau. Travaillez les sous-modalités de chaque perception, augmentez le niveau sonore, la clarté de la lumière ou la chaleur du soleil.

Laissez venir à vous un mot décrivant la sensation de votre corps quand vous vous imaginez dans votre lieu sûr. La plupart du temps, ce mot est apaisement, légèreté, bien-être, paix ou sécurité. Vous pouvez en profiter pour retravailler les sous-modalités pour renforcer cette sensation positive.

Personnellement, je rajoute…

Quand vous laissez venir à vous ce mot d’apaisement, de légèreté ou de bien-être, quelle est la sensation corporelle associée ?

Je donne ainsi un deuxième tour de piste de renforcement de cet état positif.

2. Prendre conscience de sa respiration

Dans cette étape, prenez conscience de l’influence de cette technique sur votre respiration. Placez votre main sur votre estomac ou votre poitrine, un endroit où vous pouvez percevoir le changement de votre respiration.

Alors, pensez à ce mot symbolisant votre lieu sûr et prenez conscience de la manière dont votre respiration change.

3. Tester les effets de ce lieu sûr

Pensez à un événement qui vous a légèrement perturbé, notez le changement dans votre corps, de votre respiration quand vous vous remémorez l’image et le mot symbolisant votre lieu sûr. Vous pourrez ainsi profiter de cette technique pour retrouver votre lieu sûr quand vous êtes légèrement perturbés.

4. Ajouter une stimulation bilatérale

Enfin, ajoutez une stimulation bilatérale alternée en écoutant des sons alternés ou en tapotant sur vos épaules, la main droite sur l’épaule gauche et de la main gauche sur l’épaule droite. Cette dernière technique est appelée la technique du papillon. Elle est utilisée avec des enfants et a été développée au Mexique.

Vous pouvez utiliser cet exercice chaque jour quand vous vous sentez bien pour renforcer les émotions positives, tout comme l’EFT.

Trois ajouts possibles

Voici trois techniques provenant de ma pratique de l’hypnose et de la PNL, un fusible, un pont vers le futur et une suggestion post-hypnotique sur un ancrage.

1. Placer un « fusible »

Vous pouvez placer ce que l’on appelle un fusible au début de l’exercice. Vous évitez ainsi que la personne se sente mal pendant l’évocation de son lieu sûr. Vous pouvez ainsi dire :

Et s’il vous arrive quelque chose de désagréable, mettez cette émotion ou cette sensation au réfrigérateur de telle manière que vous restiez en paix et en toute sécurité.

2. Faire un pont sur le futur

Vous pouvez faire profiter la personne de ces techniques dans d’autres circonstances. Vous pouvez ainsi dire :

Et vous pouvez vous imaginer dans l’avenir ayant des difficultés dans un certain nombre de cas et vous imaginez revenir dans votre lieu sûr de manière facile, simple et instantanée de manière à ressentir cet apaisement avec lequel vous faites appel de plus en plus rapidement.

3. Finir sur un ancrage

Enfin, je fais souvent un lien avec un objet que la personne voit régulièrement. Par exemple, si le lieu sûr est au bord de la mer, avec un beau ciel bleu, je demande à la personne de chercher une image, un tableau, un objet qu’elle possède chez elle pour qu’elle puisse ressentir cette sensation de légèreté ou de paix à chaque fois qu’elle voit l’objet.

Imaginez que vous rentriez chez vous et qu’à chaque fois que vous  voyez cette plante, cette couleur verte, vous pouvez ressentir à l’intérieur de votre corps cet apaisement que vous ressentez naturellement quand vous vous promenez dans la forêt au milieu de la verdure.

En conclusion

Cette technique, issue de l’hypnose et nappée d’une stimulation bilatérale EMDR est primordiale et indispensable dans toute séance d’EMDR. Elle permet d’ancrer la personne positivement et de lui redonner de l’énergie et une certaine sécurité à la fin de la séance. Profitez-en jusqu’à plus soif.

Pour aller plus loin :

Quatre livres de base…

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Que faire en cas de cancer ?

Nous avons vu les 3 origines d’une maladie dans un article précédent. Nous allons maintenant décliner les solutions possibles en cas de cancer.

Cette maladie touche principalement le système immunitaire, fortement influencé par l’esprit et l’alimentation. Occupons-nous des 3 origines : dynamique familiale, esprit et corps.

Résoudre les dynamiques familiales et être en paix avec sa mort

La plupart des dynamiques familiales sont morbides. Une personne veut mourir pour rejoindre un être mort pour empêcher un autre de mourir. C’est pourquoi elles sont à l’origine de la plupart des problèmes de santé, dont le cancer. Des constellations familiales selon Bert Hellinger vous aideront à résoudre ces dynamiques, à réintégrer la personne exclue. J’ai ainsi vu les cas suivants :

  • Une personne malade d’un cancer des os veut mourir pour son mari.
  • Une personne qui a un cancer du sein veut souvent mourir pour sa mère, parce qu’elle a eu des avortements ou parce qu’elle a eu des soeurs mortes.
  • Une personne atteinte de leucémie culpabilise d’avoir perdu des enfants.
  • Une personne qui avait eu une rechute d’hémorragie suite à un cancer du sein a ainsi vu son hémorragie disparaître en comprenant qu’elle voulait mourir pour sa mère qui avait avorté.

De mettre en place la maladie et la mort en constellations familiales permet de les visualiser pour être en paix avec elles.

Apaiser et renforcer son esprit

Deuxième axe, l’esprit, votre pensée qui vous fait baisser ou monter votre niveau d’énergie. Travailler sur vos pensées vous permet de soigner les traumas passés, de vous protéger du stress et de renforcer votre système immunitaire.

Soigner les traumas passés

Des séances d’EMDR sont indispensables pour pacifier vos traumas tels que l’annonce de la maladie par le médecin ou pour visualiser votre mort, pour être en paix avec elle.

Se protéger du stress

Le stress diminue la réponse du système immunitaire. Beaucoup de personnes ont un effet nocebo malgré elles, en particulier les médecins. C’est pourquoi il est important de se protéger, par des techniques particulières contre le stress, de ce que peut vous dire une personne annonciatrice de bonnes ou de mauvaises nouvelles.

  • Il est donc important de se protéger du stress, par la cohérence cardiaque ou en hypnose en s’imaginant protégé par une bulle quand un médecin, par exemple, vous explique des résultats de tests, comme dans le cas de VIH.
  • Un journal de bienveillance vous permet de vous connecter à ce qui est vivant en vous voir la vie un peu plus rose.

Renforcer votre système immunitaire et visualiser la guérison

Hypnose, hypnose et hypnose vous aide grandement, pour calmer la douleur, pour anticiper et pour dire au revoir à la maladie.

  • Des séances d’hypnose permettent de visualiser votre système immunitaire en bonne santé, des lymphocytes transmetteurs d’informations cohérentes à d’autres lymphocytes produisant des anti-corps. Cette visualisation est particulièrement importante dans le cas de maladies auto-immunes. Vous pouvez aussi visualiser la défense de vos cellules de votre système digestif.
  • L’hypnose permet aussi de contrôler la douleur et d’anticiper la chimiothérapie, qu’elle soit la plus efficace possible tout en préservant vos cellules saines.
  • La maladie est comme une amie. Elle apporte un bénéfice secondaire. Elle permet de se recentrer sur ce qui est important pour soi, elle envoie un message à l’esprit de la personne, elle lui donne du temps pour s’occuper d’elle. c’est pourquoi il est important de la remercier, comme dans le cas de dépendance, et d’accepter la guérison. Il est plus important d’accepter celle-ci que de se battre contre la maladie, surtout en cas de maladie auto-immune.

L’hypnose, permet, par ses métaphores, de visualiser la guérison. Ainsi, d’imaginer les personnes qui ramassent des feuilles mortes et d’autres qui les brûlent pour les faire disparaître, accélère le processus de guérison de cancer.

Soigner son corps et aller voir un médecin

Le corps a une certaine inertie et de résoudre les dynamiques ne suffit pas. Quand il y a urgence, allez voir un médecin et surveillez votre alimentation.

Consulter un médecin

En qui vous avez confiance et dont vous pouvez vous protéger éventuellement quand ses propos sont maladroits. Cette étape est indispensable.

Rajouter des aliments, en enlever et jeûner…

  • David Servan Schreiber, a popularisé les Omega 3. Il existe d’autres aliments anticancer qui renforcent votre système immunitaire : flavonoïdes, anti-oxydants, curcuma, vit D, vit A…
  • Manger le moins de viande possible. Voir un article sur cancer et végétarisme. Suivant une étude chinoise menée par une université américaine, le rapport Campbell, un régime végétalien est celui qui est le plus bénéfique à long terme. Seul un déficit en vitamine D ou en vitamine B12 est possible.
  • Jeûner de temps en temps est aussi bénéfique.

Occupez-vous donc de votre corps, prenez-en la responsabilité. Vous pouvez aussi pratiquer le sport, la cohérence cardiaque, méditer…

Pour aller plus loin

Des livres

Des sites

  • Tout ce que vous avez voulu savoir sur la nutrition.
  • Un cours intéressant sur le système immunitaire.
  • Sur le cerveau humain
  • Le site  de DSS consacré au cancer est toujours vivant. 
Une interview d’Arnauld Méric

 Si vous avez des remarques ou des questions, laissez-moi un commentaire.

Connaissez-vous le carré magique ?

Vous avez un projet qui vous tient à cœur ? Vous aimeriez y voir plus clair ? Voici le carré magique, que j’ai appris avec Olivier Lockert.

Que représentent les lignes horizontales et verticales ?

  • Les lignes horizontales représentent le temps : en haut l’avenir, au milieu le temps présent et en bas le passé.
  • Les lignes verticales représentent des personnes : à gauche des amis, à droite des guides et au milieu, vous-même.

Comment l’utiliser ?

Chaque carré représente une position. Allez d’abord dans le passé, puis le présent et enfin l’avenir et revenez au centre… De 1 à 9.

 

Ange gardien

Vous-même

Ami

Futur

6

7

8

Actuel

4

9

5

Passé

1

2

3

  •  Commencez par le passé. A gauche, un « ange gardien » vous donne un conseil sur votre projet, puis vous-même, enfant vous donnez un conseil. Enfin, c’est un ami d’enfance qui vous donne encore un conseil.
  • Ensuite, vous avancez et découvrez des conseils d’un ange gardien d’aujourd’hui, vous sautez votre case et allez vers un ami de maintenant.
  • Enfin, vous passez à l’avenir : un ange du futur, vous-même plus âgé, ayant accompli le projet et un ami du futur.

Puis vous vous mettez au centre et recevez les conseils de toutes ces personnes.

Un exemple…

Une femme veut écrire une nouvelle sur la recherche d’emploi.

Dans le passé :

  • Son ange gardien lui dit : C’est faisable. Fais-toi plaisir. Tu as appris à aimer les chats. Cherche un stage d’écriture pour te tranquilliser.
  • Elle-même à 7 ans : écris-le pour d’autres de façon rigolote avec des jeux de mots. Il faut que ce soit amusant. Souviens toi des farces du chat peau. Utilise la créativité de l’enfant.
  • Son ami : Fonce, fais le pitre « fumiste, fumier » en cours de musique. Tu peux faire passer la vie.

Dans le présent :

  • Un ange-gardien actuel : tu en es capable. C’est en écrivant que l’on apprend à écrire. Tu peux être heureuse de ce que tu fais. Une demie heure le matin en se levant.
  • Un ami : fais-le, va jusque au bout de ton envie. A chaque fois que tu nous as raconté des histoires, tu nous a fait rigoler. Tu as de l’humour, souviens-toi de tes histoires du Japon.

Dans l’avenir :

  • Un ange gardien du futur : c’est un métier, il y a des codes et des astuces. Persévère, tu peux approfondir. C’est comme le début d’une nouvelle vie.
  • Elle-même : contente, heureuse, sensation dans la poitrine et dans les jambes. Mets le réveil à sonner une demi heure avant, note les idées sur un carnet à la main, écris à l’ordinateur pour le modifier.
  • Un ami : tu as réalisé ton projet, tu vas nous laisser tranquille. Continue, garde cette habitude d’écrire tous les matins. Cela peut être une obligation au début, après cela peut être du plaisir

Revenir au centre et prendre tous les conseils un à un et sentez ceux qui ont le plus d’influence…

Arrêter le tabac en quelques séances

Comme dans toutes les addictions, une personne qui fume et qui veut arrêter de fumer est prise dans une ambivalence.

  • Elle fume pour une bonne raison. Le plus souvent, cela lui permet de se calmer en « ravalant son énergie ». Elle évite ainsi de se mettre en colère. Cela peut aussi arriver qu’elle fume en lien inconscient avec une personne de son système familial (le grand-père qu’elle adorait, le partenaire précédent de sa mère…)
  • Elle veut arrêter pour une bonne raison aussi. Elle est consciente de son manque de liberté de comportement. Pouvoir fumer quand bon lui semble n’est souvent pas possible.
Comment résoudre cette ambivalence ?  Robert Dilts a créé un protocole PNL qui s’inspire des 12 étapes des Alcooliques Anonymes.