La dépression, une maladie pharmaceutique ?

Vous a-t-on déjà déclaré déprimé ? Avez-vous ressenti une sensation de vide intérieur ? 

La dépressionLa « dépression » est une maladie d’abord médicamenteuse, justifiant l’emploi d’antidépresseurs aux effets secondaires handicapants. Voici son histoire et quelques solutions si vous ressentez ce vide intérieur.

La « dépression » fait surtout vendre des « antidépresseurs »

Le mot « dépression » a été inventé par des laboratoires pharmaceutiques. Voici une brève histoire critique des médicaments psychotropes.

  • La chlorpromazine, découverte en 1954, fut une percée majeure. Elle contribuera à vider les asiles. Néanmoins, ses effets secondaires, des symptômes musculaires et des séquelles neurologiques à vie, firent qu’il ne pouvait plus être prescrit à Mr Tout le monde.
  • En 1955, apparut le premier « tranquillisant » Miltown lancé par une campagne de marketing à destination du grand public. Plus tard, en 1962,on s’aperçut que ce produit créait de fortes dépendances, plus que la cocaïne. Le Valium est la benzodiazépine, l’anxiolytique, le plus connu. Comme les effets secondaires étaient trop forts, il fallait trouver un autre « médicament » contre l’angoisse.
  • Ensuite, le Prozac, l’antidépresseur le plus connu, créa… la dépression. Les patients n’étaient plus anxieux mais dépressifs. Malheureusement, des effets secondaires, tels que actes de violence ou suicides, furent de plus en plus rapportés. De plus, c’est un médicament très « large » qui ne vise pas quelques symptômes précis, mais un ensemble, dont le Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux, (DSM en anglais), se fait l’écho.
  • Aujourd’hui, il n’existe pas de successeur aux antidépresseurs tombés dont les formules sont tombés dans le domaine public. Alors ? Créons une nouvelle maladie grand public, la cyclothymie, sorte de maniaco-dépressif ou de bipolarité léger qui peut se soigner par des antipsychotiques atypiques à l’origine de nombreux effets secondaires.

Malheureusement, depuis la chlorpromazine, aucun psychotrope ne guérit et la dépression n’est qu’un mot créé par des laboratoires pharmaceutiques pour vendre des médicaments à un large public, différent suivant les pays.

Les symptômes du DSM IV et V

Voici les critères retenus par la bible des psychiatres étatsuniens : présenter au moins cinq symptômes sur neuf qui durent depuis au moins deux semaines.

  1. Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (sentiment de tristesse ou vide) ou observée par les autres (pleurs).
  2. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours.
  3. Perte ou gain de poids significatif (5%) en l’absence de régime, ou diminution ou augmentation de l’appétit tous les jours.
  4. Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
  5. Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours.
  6. Fatigue ou perte d’énergie tous les jours.
  7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade).
  8. Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres).
  9. Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.

Vous avez bien lu. Le premier critère de la dépression est une humeur dépressive… Dans le DSM IV, il était précisé que « les symptômes ne sont pas le résultat d’un deuil. »  Ce critère (aberrant, car presque toujours existant) a disparu dans la version V. Vous avez aussi un autre questionnaire standard, celui de Hamilton qui comporte 17 questions.

Je me souviens avoir voulu faire preuve de rigueur et poser ces questions à une cliente infirmière qui me déclarait être déprimée. Ne répondant à aucun des critères, elle dormait bien et travaillait, je lui demandais « qu’est-ce qui vous fait dire que vous êtes déprimée ? » Elle me répondit : « je le sais bien, je suis infirmière. » Depuis ce temps-là je ne pose plus de questions. En conclusion, notez vos symptômes et non l’étiquette que l’on vous donne.

Que faire pour aller mieux ?

Que faire quand vous vous sentez vide ? Soignez votre passé et surveillez vos pensées à propos de vos parents.

Soigner ses traumas

Souvent, si ce n’est dans tous les cas, cette période de mal-être et de vide intérieur est enclenchée soit par un trauma unique, la mort d’un des parents, soit par un trauma répétitif, comme des relations difficiles avec un parent vivant.

L’EMDR apporte une solution efficace. J’ai ainsi eu une cliente qui avait passé 15 jours dans un hôpital et soignée pour « dépression » qui s’est sentie mieux en une seule séance, faisant le deuil de son père mort. La deuxième séance a consisté à pouvoir supporter la relation avec sa mère. Le tout sans aucun médicament !!!

Honorer ses parents

Quand une personne critique son père ou sa mère, elle crée un « trou » à l’intérieur d’elle-même, un vide. Être déprimé signifie que l’on rejette un des parents au minimum. Alors ? Surveillez vos pensées négatives à propos de vos parents.

Vous trouverez ici une prière que Bert Hellinger conseille à l’attention de ceux qui ont du mal à honorer leurs parents.

Pour aller plus loin

Quelques vidéos intéressantes :

  • Un court documentaire en 2 parties sur l’histoire des psychotropes : le dessous des psychotropes1 et la suite. Indispensable.
  • Un documentaire sur l’histoire des psychotropes : profits macabres.
  • Un documentaire divertissant de France 5 sur les médicaments : les médicamenteurs
  • Un article et une vidéo sur le jeûne, qui peut guérir des maladies mentales.
  • Un article récent de Newsweek sur l’efficacité des antidépresseurs.

Deux sites :

Quatre livres :

Si vous avez des questions, laissez-moi un commentaire.